Le problème des cultures spécialisées (mineures)
- Les cultures spéciales sont des produits de grande valeur faisant l'objet d'échanges internationaux, mais les nouveaux produits phytopharmaceutiques (souvent plus ciblés et moins risqués) ne sont pas largement disponibles pour les agriculteurs.
- Souvent, les fabricants de produits phytopharmaceutiques n’ont pas d’incitation économique à produire les données sur les résidus et l’efficacité nécessaires aux homologations ou aux LMR.
- Certains gouvernements ont créé des programmes à « usage mineur » pour générer ces données afin d’obtenir de nouveaux produits pour leurs agriculteurs – ce mécanisme est très important lorsqu’il s’agit de lutter rapidement contre les éclosions d’urgence de ravageurs et de maladies.
- La généralisage des données coûte cher – aucun pays ne peut travailler seul sur ce point. Si les données d’un pays sont utilisées pour établir les LMR internationales (Codex), les LMR peuvent ne pas être pertinentes pour les besoins des producteurs et les habitudes d’utilisation dans un autre pays.
Les partenariats sont essentiels
- La génération de données dans plusieurs pays, en même temps, ensemble, aide les agriculteurs à acquérir rapidement de nouveaux produits.
- Le travail conjoint permet d'économiser de l'argent, car les coûts sont partagés entre plusieurs pays.
- Une diffusion plus large des données garantit que les LMR Codex sont plus pertinentes pour tous les agriculteurs du monde entier.
- S’ils sont coordonnés avec les projets IR-4, les travaux conjoints permettront de s’assurer que les LMR américaines sont également établies
- Fournit aux organismes de réglementation des données plus robustes
Vision
- Un réseau de partenaires à travers le monde travaillera ensemble pour générer les données sur les résidus nécessaires aux homologations locales et à l’établissement de LMR (Codex, États-Unis, autres pays).
- Chaque année, les partenaires et les intervenants discuteront des priorités des agriculteurs en ce qui concerne les nouveaux produits antiparasitaires et les besoins en matière de LMR, tout en partageant les menaces d’organismes nuisibles nouveaux ou potentiels qui doivent être traitées rapidement.
- Les partenaires élaboreront ensuite des plans pour répartir et partager les affectations de travail; l’emplacement des essais, le nombre d’essais, le calendrier des essais, les ressources disponibles.
- Les données générées dans le cadre des travaux de coopération seront accessibles au public et utilisées à la fois pour l’enregistrement national et pour l’établissement des normes internationales (LMR).
Mécanisme
- Pour chaque étude collaborative, les partenaires devront chacun mener et analyser entre 1 et 6 essais, en fonction de la culture et du nombre de partenaires impliqués.
- La Minor Use Foundation (MUF), via l'IR-4 et d'autres institutions de soutien, assurera la coordination pour identifier et hiérarchiser le travail entre les partenaires.
- MUF offrira une assistance technique aux partenaires en matière de formation et d’orientation pour la conduite d’essais supervisés sur les résidus (à la fois sur le terrain et en laboratoire).
- Dans le cadre d'un effort de partage du travail, le MUF, l'IR-4, les partenaires de recherche, les déclarants en protection des végétaux, les associations de producteurs/exportateurs et d'autres parties prenantes devront élaborer un plan de financement qui devra être adapté à chaque étude, en fonction de chaque pays. situation unique pour chaque projet.
- Les sources de financement pour chaque projet comprendront généralement les éléments suivants :
• Coordination du projet | MUF |
• Accès aux champs/Achat de récoltes | Association des producteurs/exportateurs |
• Applications dans le domaine du travail | Personnel du partenaire |
• Analyse de laboratoire du travail | Personnel du partenaire |
• Assurance qualité du travail | Personnel du partenaire |
• Équipement/Fournitures | Partenaire, MUF, autres, au besoin |
• Frais d'inscription/Soutien | Titulaire d’une homologation en protection des végétaux/Declarant |
• Exigences en matière d’efficacité | Personnel du titulaire de la protection des végétaux ou du partenaire |
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